C O N C L U S I O N
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Tous phénomènes exigeant toujours plus de communication, les rythmes originels d'évolution des langues se seront accélérées. Il est possible que l'espace de temps séparant la langue hypothétique d'origine des dialectes indo-européens historiques n'ait pas été nécessairement très long : quelques millénaires. Peut-être du milieu du IVème millénaire avant J. C., époque de l'expansion des agriculteurs du Chasséen en France, jusqu'à l'âge du bronze ? Mais faut-il nécessairement supposer une langue-mère à l'origine du groupe de langues indo-européen-nes ? Si notre thèse tend à suggérer que l'euskera appartient à ce groupe, et si c'est effectivement le cas, alors, et compte tenu de ce que l'on croit savoir de notre passé “très ancien”, nombre d'hypothèses relatives à l'indo-européen seraient remises en cause. Notre essai de comparaison se limite donc strictement à la réflexion sur la langue en s'appuyant sur les travaux de linguistes à la compétence bien reconnue et ne prétend aucunement proposer une explication même hypothétique sur le pourquoi et le comment de ces “coïncidences multiples” : parenté aréale, génétique, etc. D'une part, nous pensons que l'emprunt, même à grande échelle, ne peut expliquer ces “coïncidences” multiples” et, d'autre part, l'on n'a guère signalé à ce jour, de migrations en provenance de la Méditerranée orientale vers notre pays aux dimensions restreintes : Grecs, Arméniens et Indo-iraniens sont à grande distance de l'aire basque. |
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