A
- |
LES
PARTICIPES
Ce sont des formes dérivées des racines verbales et
classées parmi les modes impersonnels, qui ont subi des modifications
par l’adjonction d’un suffixe. |
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A.1
- |
LES ADJECTIFS
EN /*-to-/
Nous avons vu ce suffixe dans la dérivation flexion du
verbe, voir supra. En i.-e. il est considéré
comme un dérivé possessif : /*klu-tó/
“pourvu de gloire”/bsq. GAL-AROTS-TU “qui
a reçu charivari”, “qui a été
charivarisé” (/klu-/,
th. II, /GAL/, th. I). Ces adjectifs fonctionnent comme
participes passifs et moins souvent comme actifs, dans la plupart
des verbes i.-e. Lat. pōtus
“qui a bu” actif/ bsq. EDAN-DA “qui
a bu” et “qui est bu = ivre”, véd.
ga-tá “allé”/bsq.
(L) GA-TU “allé”. Ce suffixe a un
doublet en /*-nó-/
dans les langues i.-e. ; /-ON/-UN/ en basque,
où il peut se transformer en pronom anaphorique par adjonction
de /-A/ pronom et article défini postposé,
c’est du reste la forme canonique du relatif. Sens possessif
de /*-nó-/ lat. Velthurna
“vautour”, l’oiseau du dieu Vel
; lat. uolpīna “faire
le coup du renard, fourberie” de uolpes
“renard” ; viperinus,
etc. |
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A.2
- |
LES ADJECTIFS
EN /*-nt-/
Suffixe très proche du précédent ; en anatolien
fonctionne comme participe passé pour les transitifs,
et actif pour les intransitifs. Ailleurs il a une valeur active,
mais subsistent quelques traces de la valeur passive ; lat.
gignentia “les
créatures”/bsq. ZEZEN/XEXEN(A)
“taureau”, “qui engendre” (n’est
plus du tout perçu dans ce sens), cf. skr. jajā́na
et grec parfait γέγονα
(gégona) “il a engendré”.
Lat. ēvidens “qu’on
voit, évident” ; l’équivalent est
rendu en euskera par la forme inessive AGERIAN
ou le gérondif AGERTZEN ; DIZTIRAN/DIRDIRAN
“qui brille”, c’est un inessif formellement,
et DIZTIRA/DIRDIRA “brillant”
et “éclat, brillance” á la fois, mais
la formule populaire influencée par les langues romanes
→ DIZTIRANTA, épiclèse
de la Vierge Marie, dans le culte catholique. DIRDIRA
procède de DARDAR, DERDER, DURDUR, onomatopée
du claquement des dents → “trembler” et employé
pour la lumière qui scintille sur l’eau, le sable,
etc., avec redoublement pur DIRDIRA ou dissimilé
DIZTIRA ; cf. skr. distria
“Sirius”, “étoile du chien” (var.),
gr. ἀστήρ
(aster) “astre, étoile”, d’un radical
i.-e. /*ster/ attesté
aussi en skr., celt., germ., tokh., et avec la variante /*stel/,
en lat. stēlla “étoile”.
Le rapprochement avec le suméro-babylonien Ištar
(Vénus) est jugé « invraisemblable »
par Chtr. 129. |
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A.3- |
LES ADJECTIFS
EN /*-mno-/
(ou /*-mH1no-/?)
Suffixe qui pose problème aux indo européistes.
Partenaire médio passif de /*-nt/,
là où celui-ci fonctionne presque exclusivement
comme actif. On le trouve dans les participes grecs, dans les
infinitifs grecs en /-μεναι/
(-menai) ; lat. alumnus, fēmina
(voir supra à la dérivation par suffixe des
noms). Le bsq. MANA/EMANA
“donner” et “recevoir” répondant,
semble-t-il, à gr. νέμω
(némō) “attribuer selon les règles,
répartir suivant les convenances” → νομαδίαι
(nomadiai) “pâturages, steppes”. Avest. nəmaḥ-
“prêt”/bsq. MAI-LEGU “prêt”. |
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A.4
- |
LES ADJECTIFS
EN /*-wes-/
Ce suffixe sert à former le participe parfait actif.
Se limite, comme /*-mno/,
principalement à la formation du participe. Leur valeur
d’origine est possessive. Cf. bsq. HAUTEMAN(A)
“appréhendé, perçu”, HITZEMAN(A)
“promis”, HATZEMAN(A)
“pris” ou “ayant pris”, OHITEMAN(A)“remémoré”,
etc. Pour l’euskera ce sont clairement des composés.
Et pour l’équivalent en /*-wes-/
on pense à /-SU/-ZU/
avec métathèse vocalique (?) GARSU
“fervent” de /GAR/ “flamme”,
SUTSU “passionné”
de /SU/ “feu”, EURIZU
“pluvieux”, ZORRIZU “pouilleux”,
XEHEZU “constitué de
petits calibres” de /XEHE/ “coupé
menu”, HARRISU “mur de
pierres sèches” de /HAR/ “pierre”.
Cette valeur possessive serait illustrée par l’observation
de W. P. SCHMID, cité par J.
HAUDRY, L’indo-européen, 82 :
« les noms de quatre cours d’eau d’Europe,
Varantia (*-nt-),
Varmena (*m(e)no-)
[patronyme Pampelune URMENE-TA], Varusa
(*-w(e)s-)
[village de BN sur la Nive ARROSA], Verna
(*-no-) [patronyme ALTX-URRUN
“le ruisseau aux aulnes”, possiblement, de /HALTZ/
“aulne”] ».
La base de ces noms étant partout l’“eau”
: /*wer-/, véd.
vā́ri, et bsq.
/HUR/UL/ en composition parfois,
et /l-/ dans des
dérivés: LIZUN “mouillère”,
LOHI “vase”, LAMINA
“nymphe”, etc., le sens des quatre dérivés
ne peut être que “qui a de l’eau”. |
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A.5
- |
LES ADJECTIFS
POSSESSIFS
Leur valeur va de la possibilité à la nécessité
et à l’obligation.
• |
Plusieurs sont formés
à partir du datif du nom verbal, en /*-yo-/
→ gr. ἅγιος
(hagios) “à vénérer”,
lat. eximius “remarquable”.
Le suffixe procède de dérivé thématique
d’une forme d’infinitif datif, véd.
-dŕ̥s̀-y-a
“vivendus”.
|
• |
En euskera, l’adjectif
verbal prospectif rapprochable de /*-yo-/
(voir supra) est en /-KO/ (désinence
de prolatif ou génitif de but) correspondant à
angl.-sax. /to/ et
à lat. /*-do/
→ quoan-dō
→ quandō
(fal. cuando) ; cf.
lat. dō-nec “jusqu’au
moment où” : bsq. ETHORTZEKOA
“qui doit venir”, le /A/ final
est un pronom article. EGITEKOA
“à faire” et le substantif désadjectival
“devoir”. D’autres formes pour exprimer
le prospectif : ETHORTZEAR, EGITEAR
dont l’interprétation peut être ambiguë
:
⊲ |
/-AR/
d’une désinence tronquée de datif
/-ARI/ (cf. gr. en –menai),
qui en dialecte de BN s’emploie dans les datifs
pluriels HAURRER “aux
enfants” ; |
⊲ |
/-AR/ d’un
verbe être /AR/AR-I/
? “être à faire” ? |
Des composés, originellement adjectifs verbaux, entendus
comme substantifs : BEDAR “plante”,
de /BE/ “être, exister”
+ /T/ + /AR/ signifie
gr. φύτον
(φύομαι,
φύω) (phuomai, phuō)
“faire pousser, faire naître, produire”),
cf. bouture, botanique, etc. BEDAR “qui
va pousser”. Le composé de deux verbes BEHOR
“jument” alias “la porteuse” = lat.
forda signifie “qui
va mettre bas”.
Des composés très nombreux avec “suffixe”
/-GARRI/: NEGAR-GARRI
“déplorable”, BELDUR-GARRI
“effrayant”, LOTSA-GARRI
“déprimant, déshonorent” de
/*GAR-/ verbe archaïque qui ne se
trouve qu’en composition.
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|
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|
B
- |
LES
INFINITIFS (SUPINS, GERONDIFS, etc.)
B.1
- |
DEFINITION
C’est la forme nominale du verbe exprimant l’état
de l’action, sans marque de nombre ni de personne. Il
peut assumer dans la phrase toutes les fonctions du nom. Son
statut syntaxique ne se confond pas avec celui des noms, mais
dans le cas du basque, il en est très proche.
Les formations d’infinitif en i.-e. sont si nombreuses
et si diverses, même entre dialectes étroitement
apparentés, qu’on ne peut construire un infinitif
indo-européen. Il s’agit, le plus souvent, de formations
très archaïques
• |
Le supin est un infinitif le
plus souvent directif : bsq. HANDITZEZ
et HANDITUA-Z (/Z/
désinence d’instrumental) = “pour grandir”
face à HANDITZEKO “id.”. |
• |
Le gérondif
(ou absolutif) est un infinitif instrumental en i.-e. ;
le bsq. en a deux formes :
1) |
HANDITZEAN
(inessif) “en grandissant”, dont le sens
est instrumental, ou HANDITZEAREKIN
(unitif) “avec le fait de grandir” ; |
2) |
HANDITZEN,
qui n’est pas vraiment décliné,
et qui correspond à la mention du procès
(cf. gr. φιλέιν
(philein) “aimer”, πυδαρίζειν
(pudarizein) “ruer”, σκαζειν
(skazein) “boîter”, etc.). JATEN
ARI NAIZ = cast. estoy
comiendo, angl. I’m
eating. |
|
|
|
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B.2
- |
LES THEMES
DES INFINITIFS
INDO-EUROPÉEN |
EUSKARA |
Deux catégories
: • des formations de noms d’action qui
sont
en continuité synchronique avec les noms d’action
; • des formations spéciales, archaïques,
donnant l’infinitif formel. ➣
Il y a des FORMATIONS COMMUNES aux infinitifs
formels et aux noms d’action :
◊
|
Le nom-racine,
lat. agī
infinitif
médio-passif = véd. -áj̊e
“pour pousser” ⇒ |
|
|
◊ |
/*-tu-/,
véd. A. –tum,
D. –tave,
G., Abl. –toḥ,
⇒ |
|
I. –tvā
“gérondif” ;
Balt. et sl. *-tum,
v. prus. –twei,
⇒
Lat. –tum,
D. –tuī,
I. et Abl. –tū
“supin” ; ⇒ |
◊ |
/*-ti/, v. irl. *-tayay. |
|
|
➣ LES FORMATIONS LIMITEES AUX INFINITIFS
:
◊ |
/*-w-/,
goth. dāvoī
“pour donner” ← /*deH3-w-ey/;
vīdunyē
“pour savoir” /*wid-w-ey/
; |
◊ |
/*-t-/,
gâthique ītē
“pour aller” ← /*i-t-ey/
⇒ |
◊ |
/*-tī̾,
/*-tey/ ;
balt. et sl. |
◊ |
/-wen-/,
véd. dāváne, gr. cypr. δοϝεναι
“pour donner”, hitt. –wan
et –wanzi
; |
|
|
◊ |
/*-sen-/,
véd. –sani, gr. –ειν
← /*-esen/
⇒ |
|
|
➣ CAS utilisés DANS LES INFINITIFS
i.-e. ⇒
◊ |
L’accusatif directif
donne un supin, complément de but des verbes
de mouvement, lat. eō
lūsum “je vais jouer”
Indo-iran., balt., sl., lat. sur /*-tu/
⇒ |
◊ |
Le datif, largement représenté à
l’infinitif, donne des infinitifs prospectifs
⇒
|
◊ |
Plusieurs infinitifs i.-e. reposent non pas sur
le locatif ou sur le datif, mais sur un plus ancien
datif locatif. L’exemple remarquable est celui
du latin infinitif de narration qui est un emploi
typique de locatif : omnes
clāmāre “tous (étaient)
en train de crier” = omnes
clāmābant. À côté
de ses emplois de datif, dare
bibere “donner à boire”.
Les formes en /*-r/
et en /*-n/
sont d’anciens locatifs (comme les thèmes
en
/*-r/*-n-/),
en valeur de gérondifs. |
|
|
➣ LES FORMES SANS DESINENCE comme
les infinitifs grecs en /-ν/
(-ειν,
-μεν)
et les infinitifs gâthiques en /-ō/
posent un problème quand leur valeur est celle
d’un infinitif datif. Ce serait dû (J.
HAUDRY, op. cit., 85) à une désinence
précédente de datif valant par récurrence,
suivant l’ancienne syntaxe des désinences:
Y. 51, 9 rāšayeŋ́hē
drəgevan-təm savayō ašvanəm
“pour détruire le méchant, (pour)
sauver le bon” où l’infinitif sans
désinence savayō
équivaut à un infinitif datif *rāšayeŋ́hē,
par récurrence de la désinence de l’infinitif
précédent. ➣ INFINITIFS
INSTRUMENTAUX EN /*tu-/
• Supin lat. en /-tū/
: dictū opus
est “il est besoin de dire”
⇒ • Les absolutifs
védiques en /-tvā/,
exprimant ◊
la concomitance, hatvā́
“en frappant”, ⇒ ◊
l’antériorité, hatvā́
“après avoir frappé”
est une innovation
; ⇒ • Infinitifs instrumentaux,
les adverbes grecs type ἀνωιστī́
(anōistī́) “de manière inopinée”
; ⇒
• Les infinitifs génitifs
en /*-tu/
aussi :
véd. ī́s̀e dā́
toḥ “il est maître de donner” ⇒
• et ablatifs,
lat. opsōnatū
redeō “je reviens du marché” ⇒
• joints à l'accusatif
directif
⇒
• et au datif, ils constituent
un paradigme ⇒
de substantif verbal,
auquel
il ne manque que le nominatif.
⇒ |
Pour répondre aux formes
i.-e., on est amené à regrouper “infinitifs”
et “participes” basques.
La grammaire de P. LAFITTE distingue
deux infinitifs :
• |
L’infinitif radical
: idée verbale sans suffixe, |
• |
L’infinitif nominal, suffixe
/-TE/-TZE : nom
verbal, correspond aux infinitifs gérondifs
de l’i.-e. |
Le “participe” du bsq., sorte d’adjectif
verbal, actif et passif de sens à la fois, en suffixe
/-TU/ est formellement identique aux
infinitifs supins indo-européens. Un bon nombre
de verbes font leur participe sans /-TU/,
en radical nu ou suffixés /-I/
⇒ Nom-racine : JAN
“manger”, JIN/GIN
“venir, naître ; avec /-A/
déterminant JANA :
1) “nourriture”, 2) “mangé”
; JANEZ “gérondif instrumental”
; JATERAT “supin directif ; JATEKO
“supin prolatif” = angl. to
eat. ⇒ HAN-TU
“gonfler” (cf. skr. áni-ti
“souffler”, gr. ἄνεμος
(anemos) “vent”, lat. animus).
⇒ Gérondif instrumental : HANTZEZ/HANTZEN.
⇒ Supin directif HANTZERAT,
supin prolatif HANTZEKO, supin
datif HANTZEAR(I),
supin instrumental HANTUZ/HANTUAZ.
L’équivalent du participe verbal fr mangeant
se dira par un gérondif déterminé
à l’inessif JATE-A-N, fr.
gonflant HANTZE-A-N.
Le participe adjectif se rend par un dérivé
nom déverbatif : racine verbale suffixée
/-LE/-ARI-/-TARI/,
etc.
Impossible de distinguer l’infinitif
verbal hypothétique : racine nue,
dont l’emploi se limite à l’impératif
impersonnel ou auxilié, aux subjonctif, potentiel,
éventuel, optatif, auxiliés de l’infinitif
nominal. Les deux se déclinent et
se doublent. ⇒ JUAITEZ
(instrumental) “pour aller” = supin ;
JUANEZ (instrumental)
“en allant” ; JUANEAN
(instrumental) “dans l’en allé”.
Et dont le paradigme de la flexion nominale est agrémentable
d’infixations de désinences intermédiaires
à aspect de parfait, d’éventuel, de
futur. ⇒ Le correspondant basque de ce
suffixe semble être /-TEN/-TZEN/
d’infinitif gérondif (voir supra).
⇒ Les correspondants bsq. sont l’adlatif,
le prolatif, l’instrumental supin, et ce, avec tout
verbe pourvu d’un complément de but.
⇒ Bsq. idem : /-TUZ/, /-TUAZ/
(instrumental).
⇒ Forme en /-ER/-EAR/,
/-AR/-EAR/ : soit datif
“tronqué” de /A-R-I/
ou datif locatif (HONDAR, APAR),
soit auxilié /AR-/ “être
à”. La forme évoque fort les infinitifs
issus du latin. ⇒ Lat. omnes clāmāre
= bsq. DENAK GARIMATZEAR
“tous prêts à hurler” (/cla-/,
th. II, /GAR-/, th. I).
Les formes prospectives du basque illustrent parfaitement
ces mécanismes bien connus des infinitifs latins
:
1) LEGEGINTZALDIA AMAITZEAR
DENAZ “la législature étant sur le
point de se terminer” (datif locatif) ;
2) LEGEGINTZALDIA AMAITZEN ARI-DENAZ
“la législature étant en train de
se terminer” (inessif locatif).
C’est, dans les deux cas, du gérondif prospectif
ayant conservé des thèmes en /*-r/
et en /*-n/
très anciens.
Cette syntaxe est régulière en basque pour
les désinences casuelles (voir supra)
(AITA AMERI,
PELLO TA MAÑEREN) et
pour les infinitifs : BEHIA HAUTA, LAXA, ESTEKA BERE SOKEZ,
TA ERAMAITEKO BERA ZEN “il
était seul (opérateur) pour choisir, détacher,
rattacher de sa propre corde et emporter la vache”
(histoire du vol d’une vache, par un contrebandier
trompé par son employeur voleur, Luzaide, déclaration
devant témoins)
⇒ ERRAN BEHAR DA “il faut
dire”, mais HAUTA-TU
BEHAR DA “il faut choisir”; ⇒ EHOTUAZ
(instrumental) “en frappant” ⇒
EHOTUTA “après
avoir frappé, tué”, mais
aussi EHO-TA.
⇒ USTE GABEZ (instrumental)
“de manière inopinée”
⇒ EMAITEKO (génitif
de but) GAI DA “il est capable
de donner” ⇒ SALTOKI-T-IK
(élatif) NATHOR “je reviens
du marché” ⇒ AITORTZE-R-AT
(adlatif) NOA “je vais (à)
avouer” ⇒ AITORTZE-AR
NAIZ “je suis sur le point d’avouer”
⇒ l’euskera peut y appliquer l’ergatif,
l’absolutif et le cas de non
désinence (= accusatif latin). |
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