BAÑO “un seul”, à suffixe /-ÑO/
de diminutif : cf. HAUR-ÑO “enfanceau”, TTIPI-ÑO
“tout petit”, ÑIMI-ÑO, variante de la précédente,
à comparer aux formes latines minuere
“diminue”, minimus “le
plus petit” qui recouvre bien bsq. MIÑINO, métathèse
de ÑIMIÑO, cast. menines,
etc. ; formes sans étymologie claire chez A. MEILLET, 404.
Cf. gr. μόν(ϝ)ος
(mónϝos) “unique”.
Autres rapprochements pour bsq. BAÑO : lat. ūnus
“un, un seul, unique”, dont A. MEILLET, 748, dit : «
de oinos, encore conservé dans
les inscriptions anciennes ; cf. oino,
CIL Iº 9 ; œnos, Cic.,
Leg., 3, 3, 9 ; et les juxtaposés et composés no
enu = nōn ; oinuorsei
= ūniuersī, Sc., Ba. ; oinumama
= ūnimama, CIL Iº 566 ; œnigenos
= ūnigenitus. » Cf. irl.
œn, got. ains,
v. pruss. ains, gr. οἰνός,
οἰνη (oinós,
oinē) “as” au jeu de dés
/*sem-/ de gr. εἶς
(eĩs) “un”, dont la formation parallèle hom. pour
“unique” est οῖ(ϝ)ος
(oīϝos) “seul”, v. pruss. aiva
; avec un autre suffixe, skr. ekaḥ
“seul, l'unité” ; bsq. /-EKA/ de HAMEKA
“onze”
/HAMAR/ “dix” + /-EKA/ “un” ; sl.
ino- “μονο”
(mono) ; v. sax. ēnag “seul”
lat.
ūnicus et v. sl. inokŭ
“unique”. |