/GAL-/ “perte, perdition”, GAL-DU
“perdre”. Correspondances hypothétiques : gr. χαλάω (khaláō) “relâcher, détendre, se relâcher” ( Chtr. 1292), χαλιμάς (khalimás) “femme débauchée”, épithète des Bacchantes (Æsch.). Bsq. EMA-GAL litt. “femme perdue”. “(Se) perdre, être entraîné, être pris, capturé, disparaître, égaré, détourné”. Cf. gr. ἁλισκομαι, (w/haliskomai), aoriste *ηϝαλων (eϝalōn) , pf. ἑαλωκα (w/healōka) “être pris”, notamment “tomber dans les mains de l'ennemi” (Hom.). Le digamma initial est assuré par la métrique et les attestations dialectales. Cf. got. wilwan “dérober”, arm. golanam “voler”, lat. vellō “arracher” ?? CHANTRAINE, 62 : « Un rapprochement avec gr. ἑλεῖν (w/helein) est possible en posant /*sel-/swel-/ ». Cf. le nom des hilotes εἵλωτες (w/heílōtes) esclaves d'État à Sparte. Les sens opposés du même mot : prendre/recevoir, donner/prendre, etc., sont traités par E. BENVÉNISTE dans Institutions i.-e. et attestés universellement. Mais ces rapprochements-ci ne peuvent s'étayer de preuves évidentes. |
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