GALKA-TU/GALK(H)A-TU : 1º “gaver
les palmipèdes, les chapons”, synonyme INGASA-TU (S,
Amikuze); 2º “appâter les dindons” ; 3º
“bourrer les saucisses”, synonyme HESTEA BETE ; 4º
“surcharger, se surcharger de fruits (les arbres)” ; 5º
“combler” ; 6º “presser, comprimer, piétiner”,
synonyme INGA-TU (B). Le mot pourrait dériver de /GARI/ “céréale, froment”, suffixé de /-KA/ “pouvoir de”, cf. LAUSENGA-TU “flatter” LAUSENGU “boniment, flatterie”, PHEREKA-TU “caresser, amadouer” PHERE/PHARRA “frottement”, etc. Correspondances hypothétiques : lat. carpere “cueillir”, “brouter” ? En supposant une alternance /p/k/ qui serait normale ; gr. καρπός (karpós) “fruit” « dit des fruits de la terre, céréales, récoltes, mais également de raisins, olives, et employé au sens figuré de “profit, avantage”. » (Le Robert, Dict. Hist. Lang. Fr., TI, 634 s/-CARPE, CARPO) ; formes qui renverraient à scarpinat “gratter” (forme de glossaire, M. 600) ; v.h.a. herbist , v. angl. haerfest, angl. harvets “automne (meilleur mois de la cueillette) d'où récolte”, lit. kerpù, kĩrpti “couper avec des ciseaux”. On est sémantiquement loin de bsq. GALK(H)A-TU. Gr. κορέσασθαι (koréesasthai) “(se) rassasier”, aoriste médio-passif, rapproché par Chtr. 566 de lat. Cerēs, déesse de la végétation à côté de Cerus, son époux, et de lat., thème II, creō “créer, faire pousser”, crescō “pousser”, face à bsq. GARI (cf. GARAGAR “orge”) et /-GARRI/-GARREN/ “faire, produire”, cf. ZINGAR “porc, le crieur”, AZTIGAR “érable” qui servait à tailler des jougs (ξευστι (xeusti)/UZTAR “joug”). Etc. Et une contraction de GOLK(H)O-RA-TU ? « GOLK(H)OA BET(H)E DIRU... » ? |
||
|