/IZ-/ exister, être du système de /*ə1es/
(Chtr. 1235) « lequel donnait essentiellement un présent, voir
εἰμἱ [eimí],
avec des combinaisons diverses ».
C'est le cas en bsq. dont l'imparfait de être adopte
une autre racine AR-I (être), cf. NINTZEN
NINTZADEN/NINTZAREN,
qui auxilie /IZ/ (être) : NI-EN-IZ-AR-EN
je [augment
alors] être | être| [deuxième augment-désinence
de passé alors], à comparer à gr. ελυον
[eluon] je déliais, l'/ε/
initial augment a perdu la nasale /ν/
de la particule-adverbe de temps alors (cf. bsq. EN-GOITIK
dorénavant) et le /ν/
final a perdu l'/ε/ (e) absorbé
par la désinence personnelle /ο/
je ; aux autres personnes le système grec s'embrouille
complétement (à nos yeux), les désinences personnelles
éliminant le morphème
de passé ; ces desinences étant préfixées en
bsq., son système a conservé toute sa clarté à
augment dédoublé. Voir la thèse. |