KINKIRIN-AN/ KINKININ-AN “branlant”, “sur
le point de tomber, en équilibre instable” ; absent de Azk.
et de Lh. Se dit d'un objet suspendu (lampe, cadre) qui bouge et menace
de tomber, tuile d'avant-toit déplacée par le vent, pierre
ou brique décalée du haut d'un mur, etc., et gifle ou taloche
qui menace de tomber sur le jeune récalcitrant, au figuré. Forme à redoublement le plus souvent dissimilé ; le radical pourrait en être /KIN-/ZIN-/ (ZINTZILIK “ suspendu ”) /XIN-/ ; et l'on pense à XINA-XORI “bergeronnette, hoche-queue”, à /ZIN-/KIN-/KEIN-U/ “mouvement, geste”. Correspondances possibles : gr. κιναιδίον (kinaidíon) “hoche–queue”, σεισο-πυγίς (seiso-pugís) “bergeronnette”, du verbe κινέω (kinéō) “mouvoir”. Lat. conquiniscō, archaïque, “caput inclinō”, “inclinari” ; v. isl. hvika “branler, fléchir”, M. 138, lui attribue une racine /*kweg-/. |
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