KISKAL/R, KIXKAL/R,
KIZKAL/R: “rissolé, grillé,
rôti”, “flamber, brûler, (se) griller, havir”.
Toponyme à Baïgorry à la ferme Otsobia : KIZKALTZETA
= coteau rocheux exposé au soleil. Le terme semblerait (?) résulter d’une forme redoublée avec dissimilation sous /r/l/ de /*KAL-/ pour /GAR/ “flamme”, cf. KIZKARRA-TU “griller, flamber” les soies du cochon, les plumeaux des volailles, “écobuer les landes”. Correspondances hypothétiques : gr. κηλέος (kēléos) “brûlant”, de καυαλέος (kaualéos) par contraction de la première syllabe et synizèse de la finale... Chtr. 524. KIZKALI est senti comme un intensif (cf. fr. brûlé/cramé) : ERRE-KIZKALI = “anéanti par le feu”, en contexte emphatique, et ainsi la forme elle-même serait intensive, soit un redoublement “dissimilé” d’une base /*KAL-/*KIZ-/ “brûler”, dont /*KIZ-/ trahirait une origine aoristique sur une base réduite ? Cf. gr. καυσις (kausis) “brûlure, cautérisation”, καῡσος (kaūsos) “fièvre endémique” et bsq. IKAZ “charbon” aoriste gr. ἔκαυσα (ékausa) “brûlé”, du verbe καίω (kaíō) “brûler, mettre le feu à, cautériser”, /l/ = sonante l/u. Cf. lat. calidus, fr. calciner, etc. Voir KAUTER, IKATZ, EKHE. |
||
|