LEIÑHÜRÜ (S, Lh. 670 ),
LEINHURU (Azk. 538, Lh. 670), LAIÑHURU
(BN, Estérençuby) : cf. chanson “Salbatore
gora” :
IZAR BAT ELKIZEDA GOIZERRI ALDETI(K) Le mot est un composé : /LAIN-/LAINO/ “vapeur, brouillard, nuage”, soit une formation atmosphérique visible, et /*-HURU/ pour HORI/HOLLI “jaune”. Ainsi bsq. LEIN-HURU “halo lumineux” dit littéralement “embrun jaune”, donc une source de lumière, un éclat, un brillant. Les acceptions données par AZKUE “rayo, fulgor : éclair, lueur”, et MICHELENA “rayo : éclair” de lat. līnea/līnum ne paraissent pas congruentes. À l'origine de la forme doit résider un des noms du soleil : avest. hvarə “soleil”, avest. hū (vocalisé huvō) et hūrō, skr. súvar, bsq. ZOHAR-DI “ensoleillé” et SAR-GORI “soleil voilé, temps lourd” /*sãwel /, /*s(u)wen-/ : gr. crét. αϝέλιος (aϝélios) (d'après ἀϐέλιος (abélios), Hés.), éol. άελιος (áelios), dor. ἅ̄λιος (ϝā́lios), hom. ἡέλιος (ϝēélios), att. ἥλιος (ϝḗlios) ; bsq. ELUZ-KI/ EGUZ-KI/IRUZ-KI/EKHI/, etc. Voir /*-HURU/. |
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