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MALA “vase, limon, terre entraînée par un torrent” ; MA(H)EL “étang”. Les deux termes pourraient dériver d'une même racine /*mar-/, cf. UR MA(H)ELA “eau dormante”, correspond à v. angl. mór, v.h.a. muor “marais” et lat. manāre “suinter, couler en gouttes”. M. 384.
  Une autre piste peut être explorée pour l'étymologie de MALA. UR MA(H)EL, URMEL pourraient être des variantes de URMALA “étang”, MALA-ZILO “bourbier” MALASKATU “amollir, attendrir”.
  MAL(H)A “terrain humide et fertile, varenne, noue”.
  Bsq. ZIMAIL/ZIMEL “flétri, fané”, composé à préverbe préfixe /ZI-/ correspondant à gr. διἀ-, éol. ζἀ (diá-, zá-) (Cf. ZIRIN, διἀ-ῥειν [diá-ϝ/wrein] “diarhée”) et radical /MEL-/ qui doit correspondre à lat. mollis “tendre”, skr. mr̥dúḥ “tendre”, bsq. MARDO “tendre”, gr. ἀμαλδύνω (amaldúnō), ἀμαλόσ (amalós) “tendre”, i.-e. /*moldu-/, v. sl. mladŭ, bsq. UMEL “blet (fruit)”, “temps orageux humide”, URMEL-DU “devenir trop mûr, s'amollir (terres)”, MERDAmelindroso, douillet”, MERDEKATU “s'écrabouiller (fruits)”, MELENGA “douçâtre” en mauvaise part, MELINA “mou, apathique, pusillanime”, MELATU “confit au sucre (pruneaux, raisins, figues”.
  Cf. gr. μολύνω (molúnō) “salir, souiller”, Μολόεις (Molóeis) fleuve béotien “le boueux” ; skr. mála “saleté, ordure, souillure”, et dérivé adjectif malavant “sale” ; lit. muȊvué “vase, boue”, partant d'un vocalisme zéro (Chtr. 711), ce qui a conduit à supposer pour μολύνω (molúnō) une base originelle *μαλύνω (malúnō).
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