MARRA : 1º “raie en général, ligne,
trait, tracé” ; 2º “raie au jeu de pelote,
de quille, etc.” ; 3º “limite”. Variante BARRA
“rouleau, barre, dune”. Le terme roman BARRA serait d'origine
obscure, peut-être gaulois. Le bsq. MARRA s'applique notamment à la raie lumineuse, ARGI MARRA, traversant un espace obscur empli de fumée, vapeur, poussière flottante, etc., par exemple, sous les combles, dans le fenil, à partir d'une source telle qu'une fente du plancher, un écart entre les tuiles, un orifice quelconque, d'un écran à l'arrière illuminé ; IZAR MARRA “étoile filante” ; ZIMIZT-ZIRRI-MARRA “zébrure de l'éclair” ; etc. On a par ailleurs MURRA “braise, charbon ardent” qui doit être en rapport avec BURDIN, BURRUN “fer, métal”, qui renverraient à bsq. BERO “chaud”, gr. πύρ (pur) “feu” ? Bsq. MARRAZKI “dessin” dérivé de MARRA. Correspondances hypothétiques : gr. μαρμαίρω (marmairō) “luire, étinceler” dit d'armes, d'yeux, etc. Radical gra. μαρ- (mar-) redoublement expressif /*μαρ-μαρ-ye/o-/ (mar- mar-ye/o-), skr. mȧrīci, féminin, “rayon de lumière”, Chtr. 667. |
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