MINTZA-TU “parler, s’exprimer, causer, s’entretenir,
se confier à”, “avoir la voix (encore)” en parlant
d'un mourant. “s'ouvrir, se faire entendre”. On n'est pas loin
de la notion contenue dans /MIN/ “souffrance, douleur, idée,
pensée intime, préoccupation, souvenir”. Les dialectes occidentaux ont MINGAIN, composé signifiant littéralement “sur la langue” ou “sur la souffrance, le mal ressenti” ?? Et cela pour dire “la langue”, “l'organe de la communication”. On peut donc évoquer la famille de lat. meminī et gr. μιμνήσκω (mimnḗskō) “se souvenir” et leur radical commun /*mnā/ « qui appartient à l'importante racine /*men/ de μέμονα [mémona] [...], skr. aoriste sigmatique amnāsiṣuḥ “ils ont mentionné”, qui répond bien à ἔμνησα (émnēsa), mnāta “mentionné”, etc. » Chtr. 703. |
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