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MUHUKA/MUUKA (*) “mugir, en mugissant” dit des vaches, surtout fraîchement vêlées. Absent de Azk.. et Lh.
  Onomatopée comme MEEKA/BEEKA “bêlant” des ovins et des caprins.
  Correspondance probable : gr. μῡκάομαι (mūkáomai), aor. μῡκειν (mūkein) “mugir”, dit aussi de bruits sourds de portes, d’un bouclier, du tonnerre, de la terre et du ciel ; très rare en prose.
  Cf. m.h.a. mūhen, mūgen, mūwen “mugir”, lit. mūkiū, mukṭi, “mugir”, v. sl. mykū “mugissement”, russe myčȧti “mugir”, etc. Chtr. 719 : « ces mots remontent finalement à l’onomatopée /*mu-/, cf. μύζω (músō), lat. mūgio, etc. » On en conviendra, non sans souligner que le suffixe /-KA/ est clairement motivé et toujours très productif en euskera.

(*) « [...] Mu est issu du latin mutus, proprement « qui ne fait que faire “mu” », en parlant des animaux, puis des hommes [...] il existe des formes analogues dans d’autre langues indoeuropéennes (sanskrit mūka-, arménien muňǰ, grec mukos et mundos) et l’on pose une racine commune *mu- qui est le symbole des lèvres fermées et qui exprime la notion de son inarticulé ( mot). » Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française, éd. 1998, T II, 2315, s/MUET, ETTE.
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