OSTU/(O)OSTU : 1º “dérober, voler”
; 2º “(se) cacher” ; 3º “(se)
retirer” des regards
O(K)OSTU/ OOSTU ; “dérober” plus
précisément que “voler”, cf. Azk. I, 142. En effet,
le verbe s’emploie pour signifier “soustraire au regard”
et en adjectif verbal GIZON OSTUA “homme réservé,
discret”, qui ne se montre pas, et même “sournois, secret”.
OSTU peut avoir pour sens originel “écarter, éloigner,
ôter de devant soi, du chemin”, etc., et dériver de la
même base que OHOIL/OHILDU
/*OTS/ avec psilose
? L’acception “(se) dérober, chaparder”, etc. serait
secondaire. /OTS/ “bruit”
OTS-EGIN “faire du bruit, effaroucher, faire fuir (les mouches,
les volatiles, les prédateurs) ; OTS-EMAN “exciter les
attelages”
*OTSEIL-DU ? OTSEILE/OTSEMAILE “piqueur de bœufs”.
La variante UXATU “effaroucher, faire fuir” (les mouches,
les volatiles, les prédateurs) existe aussi, qui peut être
en relation avec OSTU. /OTS/ signifie aussi “quête,
recherche”. EBATSI ”voler” prononcé couramment EATSI qui pourrait être la forme d’origine (le /b/ venant souvent s’opposer à la diphtongaison, cf. EUREN BEREN), peut être une forme à augment de l’actuel /OSTU/ qui se serait suffixé en /–TSI/ (cf. GORA-TU et GORETSI, HAUTATU/ HAUTETSI, etc.) Le synonyme LAP(H)UR-TU “ voler ”existe par ailleurs. Cf. lat. obstare “se tenir devant, faire obstacle, ôter”, semble correspondre au bsq. OSTU pour la forme, et le sens ? On ne prendra pas position sur le fait de l’emprunt ou pas, de nombreuses autres formes s’étant révélées troublantes à l’analyse, malgré les évidences de départ. Voir (H)ATZ, OHOIN et LAP(H)UR. |
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