PATARI “ave de rapiña : oiseau de proie”
(Azk. II, 159) et aussi par extension de sens probablement, “animal
dañino : carnassier”. Ce mot semble suffixé /-ARI/
à valeur d’agent, d’acteur (cf. PELOTARI,
ZAMARI, etc.) sur radical /PAT-/ ou /PAT-A/
qui rejoindrait hitt. pattar, pattenaš
“aile”, skr. pȧtati
“voler, se jeter sur, se hâter”, gr. πτέρυξ,
(ptérux), πτερον
(pteron) “aile”, πτερομαι
(pteromai) “je vole”, lat. peto, -ere
“se jeter sur”, penna “penne,
plume, aile”, v.h.a. fedara “aile,
plume”, que Bvn., Origines, 28, rattache à une racine
i.-e. /*pét̊r-g/*petnés/.
PATARI peut avoir été le terme générique
comme HEGAZTIN “porteur d’ailes” pour dire “oiseau”,
soit “le volant”, “qui vole”, “voleur”
dont l’acception du fr. “dérober” vient de la fauconnerie.
Hitt. pattar serait-il un composé
pat-tar ? Comme bsq. actuel TARRA-PAT
= “(se) précipiter” ? gr. δραπέτης
(drapétēs) “fuyard, exclave fugitif”, skr. drávati
“il court”. |