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BEHOR “jument”.
  Cf. gr. φοράς, -άδος (phorás, -ádos) forme adjective “féconde” et substantif féminin “jument poulinière”. Chtr. s/φέρω (phérō) 1189. Ce ne peut être un emprunt fait par le basque car les formes sont certes liées, mais les structures morphologiques différentes, et l'analyse comparative est éclairante : skr. bhárati “il porte”, avest. baråíti “il porte”, lat. ferō (à demi thématique seulement) “je porte”, phrygien αϐ-ϐερετ (ab-beret) “(quiconque) apporterait”, got. baira “je porte” et ”j'enfante”, [bsq. HAUR “enfant”]. BE-HOR, litt. “qui doit mettre bas”, “gravide”.
  La racine i.-e. /*bher-/ et un thème I /*bher-ə1-/ attesté dans véd. bhari-tra “bras” (ou “cuve, baquet”), cf. bsq. [BERTZ “chaudron, chaudière”, qui peut avoir peut-être une autre racine homophone, et surtout PHERRET “seau à eau”, pour lequel on peut évidemment présumer un emprunt aux langues romanes par commodité]. Par contre, de l'extrème prêt-à-porter à l'extrème imagination il y a des raccourcis chez TOVAR & AGUD : pour BEHOR ou BOHOR on va du berbèro-touareg gabelentz au caucase tromb, ingouche, géorgien,...
  Voir EROAN.
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