BILHAXKA-TÜ (S) : Azk. I, 166 : “tirarse de
los pelos : se prendre aux cheveux”, Lh. 172 : “se quereller,
se prendre aux cheveux” et renvoie à lat. pilus
(?) ; pour BILHAXKA Azk. rapporte “1º luchando
: luttant, 2º tirándose de los pelos : se prenant
aux cheveux”, avec pour base BILHO/BILO “poil,
cheveu, crin”. Aurait-on là un croisement de racines qu’éclaireraient
les termes BILHOKA/BILO-BILOKA “crêpage
de chignon” (à partir de BILHO/BILO) et a contrario
BILHAXKARI “pendenciero : querelleur” (à
partir de PELAS-KA/PILAS-KA adverbe “à
se heurter”
PELASKA-TU/PILASKA-TU : 1º “(se)
battre au corps à corps” et “faire l’amour avec
une femme”) ? Contamination inévitable dès lors que les locuteurs ont perdu la conscience de l’origine de la forme : dans BILHAXKA-TÜ, la forme et le sens correspondent pour les locuteurs parce que BIL(H)O est toujours vivant. Mais pour PILASKA, HUR-BIL l’élément en /p/b/ est immotivé pour le locuteur moderne ; de plus l’hésitation sur la différence de ces labiales est évidente : pour le même environnement en /r/ on a HUR-BIL / GUR-PILLA Voir PELASKA-TU/PILASKA-TU. |
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