BIRRIN “son (de meuneurie)”
BI-RR-IRIN “refarine”, “seconde farine”
(Azk. I, 172). Cette étymologie de BIRRIN “son” est problématique : “seconde farine” pour rendre compte du “son”, qui est constitué des enveloppes du grain, paraît peu pertinente. On peut penser à TXIRRIN-GA, FIRRI-KA, XIRRI-KA dont le contenu notionnel renvoie à “roue” ou “traquet de moulin”, et donc évoque l'idée de “moudre”, “mouture”, “brisure”, “pulvérisation”, etc. Correspondances hypothétiques : got. brikan “briser”, lat. frango, -ere, « dont le parfait frēgī conserve la forme longue qui a son correspondant en germanique dans les formes en /brēk-/ du prétérite ; frango est donc le présent à nasale infixée avec une forme /*bhr̊g-/ de la racine, cf. got. ga-bruka “fragment”. Il y a une racine /*bheg-/, de même sens aussi, avec nasale infixée : skr. bhanȧkti “il brise”, v. irl. com-boing “id.”, arm. bekanem “je brise” (aoriste bekı̊ ) et skr. bhajati, avest. baaitĭ “il partage”. » A. MEILLET 252-253. Le lat. fungor “s'acquitter de” + ablatif du régime est relié à frango, -ere. M. 262. Soit “être délié de”, “être quitte de” bsq. BANANDU NAIZ “je me suis libéré de”. Voir BANAKATU, BANANDU, BAGETU, BAGETASUN. |
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